Les propriétaires d’animaux de compagnie le savent : les dépenses en frais de vétérinaires peuvent être particulièrement élevées, étant donné que la tarification est libre chez ces praticiens. Une simple consultation peut coûter jusqu’à 50 euros tandis que la facture pour une hospitalisation avec chirurgie peut monter jusqu’à 1000 euros. Pour éviter les difficultés financières, il convient d’adopter certaines techniques permettant de payer moins cher son vétérinaire.
Souscrire à une assurance santé
L’assurance pour animaux a pour vocation de couvrir les frais vétérinaires imprévus ou les frais de traitement d’un animal de compagnie après une maladie ou un accident. La couverture n’est pas applicable pour les sinistres survenus et constatés avant la souscription à l’assurance. Cette dernière couvre différentes dépenses en lien avec les consultations vétérinaires, les examens de santé, les analyses en laboratoire, les infections des voies urinaires, les vaccinations, les stérilisations ou les vermifuges. Opter pour une mutuelle pour animaux évite alors aux propriétaires de devoir débourser des sommes importantes pour soigner leur animal de compagnie. Chaque mois, ils paient une cotisation dont le montant dépend de la formule choisie à savoir la formule basique remboursant 50% des dépenses liées aux accidents, la formule intermédiaire couvrant 85% des frais de santé ou la formule complète proposant un taux de prise en charge de 90 à 100%.
Adopter des soins préventifs
Pour payer des frais vétérinaires moins chers, il est recommandé de vérifier que les vaccins de l’animal sont bien à jour et que chaque année, les vermifuges se font de façon régulière. Cela évitera les maladies virales majeures et divers problèmes de santé en lien avec les parasites. La stérilisation est également conseillée, car elle évite le développement des glandes mammaires ou les infections de l’utérus chez les femelles et les maladies de la prostate chez les mâles. Le fait de fournir une alimentation de qualité à son chien ou à son chat est la garantie d’une santé de fer, loin des pathologies de type problème cardiaque ou calcul urinaire. L’animal doit avoir en même temps une très bonne hygiène de vie. L’idéal est qu’il reste mince et actif, car l’embonpoint et l’obésité sont des facteurs de risque pour le développement de cancers, de maladies cardiaques ou de diabètes.
Rendez-vous chez les associations et fondations
Consulter l’association Vétérinaires pour tous (VPT) est une solution pour les personnes les plus démunies propriétaires d’un animal de compagnie. L’association œuvre en collaboration avec les services sociaux et les collectivités territoriales pour identifier les propriétaires ayant besoin d’une médecine solidaire. Les clients ne règlent qu’un tiers des soins vétérinaires. Le reste est pris en charge par le vétérinaire adhérent à l’association. Sinon, passer par la fondation Assistance des animaux est aussi envisageable. Elle dispose de plusieurs dispensaires proposant leurs services aux personnes en difficultés financières. Chaque année, ces endroits soignent plus de 30 000 animaux.
Les écoles de vétérinaires ou les dispensaires de la SPA pour des consultations moins chères
Bon nombre d’écoles de vétérinaires proposent des prestations à des tarifs très intéressants. Les prix sont généralement 30% moins chers par rapport à ceux pratiqués par les cabinets privés. Les soins et traitements sont pris en charge par des étudiants qui travaillent sous le contrôle de vétérinaires confirmés. Ouverts 24h/24, ces établissements prendront en charge des interventions chirurgicales. Se rendre dans un dispensaire de la SPA permet de faire des économies sur les soins de son animal de compagnie. Ces endroits accueillent les animaux de personnes sans domicile fixe, de bénéficiaires du RSA ou encore des étudiants. En France, il existe 12 dispensaires SPA. Les tarifs appliqués varient en fonction des revenus, mais ils sont 30 à 50% moins élevés que chez les vétérinaires.
Ajouter un commentaire